Ce forum réunissait pour sa 36ème édition plusieurs experts qui se sont exprimés tout au long de la journée lors de nombreuses conférences. Voici les interventions qui nous ont le plus marqués.
L’intelligence artificielle ne cesse de se développer dans de nombreux domaines, jouant un rôle déterminant dans la transformation numérique des entreprises. Pour Thierry Bedos, Directeur général, SAS France, « L’intelligence artificielle va nous permettre de surmonter des problèmes qui jusqu’ici, nous paraissent insurmontables, le but étant de transformer « un monde de données en un monde d’intelligence. »
Randy Guard, Executive Vice President and Chief Marketing Officer de SAS, explique que l’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain, mais au contraire, augmente ses capacités. “We are augmenting humans, not replacing them”. C’est lorsque la curiosité rencontre la capacité qu’il est possible de transformer un monde de données en un monde d’intelligence. Pour Randy Guard, l’IA et l’humain sont complémentaires. “A Ying and yang between AI and human.”
L’intelligence artificielle est un véritable outil d’aide à la décision. Thierry Cartage, Solvay, explique que l’analytique leur a permis d’augmenter la capacité de production de trois de leurs usines et d’améliorer leur consommation énergétique. L’analytique sert à piloter la fabrication et à optimiser leur production. « Il faut réussir à capter le besoin du client, et les contraintes de la séquence de production afin de créer un algorithme qui permet de répondre aux besoins du client tout en maximisant notre marge. » « La robotique n’est pas une fin mais donne le temps de réfléchir aux problématiques. »
D’après Frédéric Labat, directeur commercial de SAS France, l’Intelligence Artificielle peut servir a identifier beaucoup de potentiels. Il a fait une analogie avec la possibilité de repérer les futurs champions de football. Un logiciel d’intelligence artificielle pourrait être déployé afin d’analyser, en temps réel, le comportement, la vitesse, et le déplacement des joueurs selon qu’ils ont ou non le ballon. Et identifier ainsi, mieux qu’aucun sélectionneur les étoiles de demain. « Une fois que le meilleur modèle est trouvé il faut le mettre en application. »
« L’Intelligence Artificielle doit servir un besoin réel » explique Patrick Ferraris, directeur général adjoint de Capgemini. Selon lui, il existe 3 types de difficultés : La technologie, la qualité et la complétude des données et les compétences humaines. Mais la plus grande erreur est souvent se lancer dans un projet sans avoir cadré sa gouvernance ou le besoin réel des métiers concernés. On se retrouve alors, comme l’avait souligné Olivier Penel avec des projets d’Intelligence Artificielle qui peuvent avoir coûté beaucoup d’argent, mais qui ne sont pas mis en production. C’est le cas de 92% des projets d’IA à ce jour. Ce chiffre est tout simplement effarant, alors que pour passer de la R&D au ROI des solutions existent.
Et vous étiez-vous présents au SAS Forum 2019 ? N’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez retenu !