Questions / réponses sur l’IA : entre mythes et légendes !
Un réseau de neurone pour remplacer les emplois humains ?
La réponse est mitigée. De nombreuses études indiquent que d’ici une trentaine d’années 50% des personnes seront au chômage. Aujourd’hui, les capacités de l’IA sont loin d’avoir encore cet impact. Elles ne nous apparaissent que sous forme d’aides prédictives basées sur une analyse de certains de nos comportements récurrents. Mais le pas vers l’autonomie sera vite franchi. Il faut dès maintenant s’y préparer.
Un réseau de neurones peut-il aider au diagnostic (santé ou autre) ?
Oui c’est certain, comme dit ci-dessus, les aides vont fleurir, à l’instar des ChatBot que de nombreuses start-up proposent.
Un réseau de neurones peut-il prédire l’avenir ?
Oui, le jour où nous serons capables de prédire l’avenir…donc NON.
Un réseau de neurones ne peut pas faire plus que ce que l’on sait faire. En revanche, il sera d’autant plus efficace et précis que les sens de perception de l’IA seront développés (davantage de données pour plus de diversité).
Certaines de ces prévisions peuvent toutefois être interprétées comme des prédictions pour l’homme.
Un réseau de neurones est-il infaillible ?
Non, un réseau de neurones étant un approximateur universel, nous sommes dans l’indéterminé comme peut l’être notre cerveau. De nombreux mathématiciens et statisticiens essaient de limiter cet indéterminisme mais sans réel succès. Les personnes qui utilisent des réseaux de neurones doivent avoir conscience de ses limites et adapter leur utilisation au plus juste.
L’IA va- t-elle détruire l’espèce humaine ?
Tout est une question d’objectif, si l’homme et « l’IA forte » partagent le même but alors il y a peu de chance que cela se passe mal. Pour l’expliquer, si l’espèce humaine est sur le chemin de l’objectif de l’IA alors il y a de grande chance que cela aboutisse à l’extinction de l’un des 2. Si l’objectif de l’IA est de garder l’équilibre écologique de la terre alors il est probable qu’elle se débarrasse de l’espèce humaine. L’enjeu est bien dans le contrôle de l’objectif à l’instar des 3 lois de la robotique d’Asimov. (Pour les geeks d’ailleurs, l’interprétation de la 4e loi est à mon sens un peu optimiste).
Quelles sont les lois de la robotique ?
Les 3 lois de la robotique d’Asimov (1):
- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ;
- Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
- Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.
La quatrième loi ?
- loi Zéro : Un robot ne peut pas porter atteinte à l’humanité, ni, par son inaction, permettre que l’humanité soit exposée au danger ;
et les adaptations des lois suivantes :
- première loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger, sauf contradiction avec la loi zéro ;
- deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ou la loi zéro ;
- troisième Loi : Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi ou la loi zéro.
Pour en savoir plus, ne manquez pas notre prochain article :
limites actuelles du réseau de neurones
- Les 3 lois de la robotique – https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_lois_de_la_robotique